Européennes : le 9 juin, et si tout changeait ?
Le 9 juin, les électeurs de tous les pays européens pourront choisir leurs représentants au Parlement de l’Union européenne. Il s’agit d’une élection vitale pour laquelle tous les patriotes doivent se mobiliser car il existe une vraie opportunité de changer de majorité, donc, de remplacer Ursula...
Contrairement en effet à ce que fait mine de croire l'auteur le problème qui s'est trouvé posé n'a pas été celui de savoir s'il fallait, ou non, rééditer les insanités de Céline mais celui TRES CONCRET constitué par une situation dont je rappelle les traits principaux :
- rassembler dans un même volume des écrits antisémites dont c'est peu dire qu'ils forment un "tout" clairement identifié et... d'autres écrits de l'auteur, a un nom. On appelle ça : la BANALISATION.
- la banalisation, est une chose : le REVISIONNISME en est une autre. Or c'est de cela qu'il s'agit lorsqu'on prétend donner en titre à ce volume : 'Ecrits polémiques', sic. On constitue un contresens majeur et qui ne saurait qu'aller s'amplifiant, avec le temps. Ce brave Céline (dont n'importe quel lecteur de 'Libé' sait déjà que son chat s'appelait Bébert) n'aurait été en quelque sorte qu'un... polémiste -activité a priori respectable et qui a même ses lettres de noblesse- et qui POUR UNE FOIS (et même pour trois fois, NdA) se serait tout juste laissé entraîner UN PEU trop loin, sur le terrain qui était habituellement le sien...
- enfin, après que le public a été pendant des décennies privé de ces écrits de par la volonté de Céline qui s'opposait à leur réédition, puis par celle de sa veuve, la partie adverse se voyait déjà empocher in extremis empocher le pactole des royalties, avant que ces insanités ne tombent dans le domaine public, et surtout, effacer de fait cette rétention qui aura ici constitué un fait majeur -venu rappeler que les antisémites ne sont pas eulement des salauds, mais des laĉhes. Et on peut être assurés qu'avec le temps, même des professeurs de lycée auraient fini par dire à leurs élèves : "ah oui, mais... il avait dit à sa veuve qu'elle pourrait accepter" !